Du vieux avec du neuf
La Compagnie est intervenue pour créer un mur de miroirs vieillis à la teinte bronze, à la demande de Hacq_Studio.
Un travail précis de calepinage (juxtaposition de miroir selon un cadrage spécifique) a été effectué, en tenant compte, pour les percements, du branchement des appliques lumineuses.
Le choix de la matière s’est porté sur le miroir vieilli par oxydation qui donne une impression de vieillissement aléatoire et donc de type « authentique ». La grande surface de couverture du support amène une impression d’ensemble très harmonieuse et subtilement nostalgique.
Pour respecter les normes de sécurité obligatoires pour un lieu accueillant du public, il a été appliqué un film anti-casse au dos du verre.
Barbot, nouveau, popu et quali
La Compagnie des Maquereaux, qui a sans doute pour ambition de devenir un gros poisson de la restauration parisienne, a ouvert Barbot, son 3ème établissement, dans l’avenue Trudaine à Paris, juste au pied de Montmarte. Elle possédait déjà deux péniches-restaurants : Les Maquereaux et La Guinguette des Maquereaux et l’ouverture d’un quatrième lieu est en cours. On l’aura compris, cette Compagnie a pris le parti de décliner des lieux avec des accents maritimes et pêcheurs, privilégiant une ambiance simple, mêlant une atmosphère de bistrot parisien et de guinguette populaire, tout en proposant une cuisine de qualité.
Avec ou sans résa, on profite d’une maxi terrasse, de cafés all day, d’un intérieur chiné, de bons petits plats bistro et de belles quilles bien pensées. Popu et franche, la cuisine propose des moules frites, des poissons entiers à partager, des couteaux persillés, des huîtres bretonnes, des coquelets français, des tapas de la mer maison, etc. On y boit des coups entre potes et on y mange du poisson aussi frais qu’à la criée. Autant le dire, on y revient!
Hacq_Studio a donc créé un lieu convivial répondant aux codes du bistrot parisien. On comprend donc le choix de la matière miroir qui, au delà d’apporter une ambiance rétro, semble renvoyer la douce image d’un Paris regretté mais qui, grâce à Barbot, n’a pas complètement disparu.
Les coulisses de la fabrication
Pour obtenir un verre vieilli comme par l’effet du temps qui passe, on a altéré le procédé du dépôt catalytique d’argent sur le verre. C’est ainsi qu’on a créé un moucheté vieilli en projetant manuellement un oxydant sur la surface, ce qui proscrit tout effet désastreux et « fake » de fabrication mécanique.
Pour obtenir un calepinage absolument parfait, on utilise la technique de damier qui consiste à découper tous les miroirs à partir d’une même grande plaque de verre. Dans le cas contraire, des écarts et des décalages se révéleraient à la pose.